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 الهندسة المعمارية الصناعية

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مُساهمةموضوع: الهندسة المعمارية الصناعية   الهندسة المعمارية الصناعية Emptyالإثنين فبراير 16, 2015 11:00 pm

Architecture industrielle
[align=left]1 [motr]PRÉSENTATION
Architecture industrielle, branche de l’architecture ayant pour objet la conception et la réalisation d’édifices destinés à abriter des installations industrielles.
Cette discipline prend forme en Grande-Bretagne lors de la première révolution industrielle, à la fin du XVIIIe siècle.
2 LES ORIGINES DE L’ARCHITECTURE INDUSTRIELLE
L’esthétique des bâtiments proto-industriels est rarement identitaire : vastes greniers à grains, ateliers semblables à de grandes habitations villageoises, etc. Ceux étant dépendants d’une source d’énergie sont installés aux abords des cours d’eau, tels que les moulins, les grandes forges et les fonderies. Parallèlement, certains bâtiments proto-industriels présentent une architecture de prestige ; en témoignent les salines royales d’Arc-et-Senans (1775-1779) — une cité-usine conçue par l’architecte Claude Nicolas Ledoux en Franche-Comté (France) — ou les manufactures royales d’Europe, dont l’esthétique architecturale s’inspire de celle des hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles (notamment les manufactures de Sèvre et d’Abbeville, en France).
Avec la première révolution industrielle — qui débute dans l’Angleterre du XVIIIe siècle —, les bâtiments des industries anglaises deviennent plus « fonctionnalistes ». Ainsi, le Textile Mill (usine textile fonctionnant avec la force hydraulique) se distingue par un premier rapport fonctionnel entre l’édifice et les équipements de production.
3 L’ARCHITECTURE INDUSTRIELLE AU XIXE SIÈCLE
En même temps que la révolution industrielle s’étend au reste de l’Europe au XIXe siècle, l’utilité pratique et l’organisation de l’espace deviennent des critères majeurs de la conception des structures industrielles. Toutefois, au début du siècle, l’esthétique fonctionnelle des bâtiments, encore sous l’emprise des canons architecturaux historiques, est parfois masquée et revisitée : cheminées à l’image de campaniles italiens — usine textile Motte-Bossut à Roubaix (à partir de 1853, Nord, France) —, châteaux d’eau ou silos en forme de forteresses médiévales — grands moulins de Corbeil-Essonne (1893, Essonne, France).
Les premières expositions universelles, notamment celle de Londres en 1851, donnent un nouveau ton à la construction des usines. Réduisant les éléments décoratifs et architecturaux (arc, colonne, pilastre, soubassement, etc.), l’architecture industrielle se lance alors dans des formes nouvelles, identitaires et « assumées », utilisant pour ce faire des matériaux moins coûteux et plus résistants — notamment la poutre métallique par rapport au bois inflammable. La pierre taillée cède le pas à la brique, la fonte au fer puis à l’acier ; désormais, acier, brique, verre et béton armé sont les matériaux de base des constructions industrielles : cités minières, hauts-fourneaux sidérurgiques, stations de pompage et d’épuration, usines électriques, usines de filature, grandes forges, usines automobiles, gares, etc.
Propriété de la famille Schneider à partir de 1837, le site du Creusot (Saône-et-Loire, France) devient au cours du XIXe siècle une véritable ville-usine ; symbole de l’architecture issue de la révolution industrielle, son atelier des grues et des locomotives, édifié en 1849, présente une structure métallique apparente, comblée d’un
appareil de briques avec de larges ouvertures en plein cintre. St. Pancras Station à Londres (1864-1868, Angleterre), gare réalisée par l’architecte sir George Gilbert Scott, est également l’un des précieux témoignages de cette architecture industrielle, de même que l’usine sidérurgique de Völklingen (Allemagne), unique complexe du monde occidental encore intégralement intact.
Une solution à la recherche de luminosité des édifices de grande superficie est trouvée avec la création de bâtiments en sheds : la toiture en dents de scie du bâtiment (aveugle) comporte une série de versants vitrés. Désormais, de nombreux ateliers et hangars suivent cette nouvelle forme architecturale. Les solutions adoptées pour les industries se révèlent également intéressantes pour la conception d’autres types d’édifices, telle la galerie des Machines de l’exposition universelle de 1889 à Paris (voir architecture métallique).
Jusqu’au début du XXe siècle, l’architecture industrielle comprend à la fois les lieux de production et les logements ouvriers. Les édifices industriels, qui se développent au cœur et en périphérie des centres urbains européens, sont ainsi ceinturés de quartiers ouvriers. Ceux-ci sont construits par les patrons des usines, qui jugent pratique d’installer les ouvriers le plus près possible des unités de production. Afin de contrer les effets néfastes de cette promiscuité « sauvage » entre usines et logements ouvriers, certains utopistes du XIXe siècle proposent la création de cités modèles industrielles, tels le Britannique Robert Owen qui réalise le village coopératif écossais de New Lanark ou le Français Charles Fourier avec les phalanstères.
4 L’ARCHITECTURE INDUSTRIELLE DANS LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XXE SIÈCLE
Au début du XXe siècle, l’architecture industrielle prend son essor et se diversifie. Fondé en Allemagne en 1907, le Werkbund est déterminant pour la production architecturale de l’entre-deux-guerres. En 1914 est notamment présentée à l’exposition du Werkbund l’usine modèle de Walter Gropius qui a rejoint l’association.
Le courant fonctionnaliste, fondé sur une vision rationaliste de l’architecture industrielle, voit le jour à cette période. Les architectes de ce courant ont pour objectif premier la fonctionnalité et la qualité des installations industrielles, sans toutefois négliger l’environnement de travail des ouvriers. L’un des représentants majeurs de ce courant (faisant table rase de la dimension décorative de l’Art nouveau) est l’architecte allemand Peters Behrens. Pour les bâtiments industriels et les logements ouvriers de l’usine AEG à Berlin (1909, Allemagne), il propose une ossature métallique apparente, alliée au verre et au béton.
Dans le même temps, des architectes avant-gardistes proposent de nouvelles visions du bâti industriel, tels le futuriste italien Antonio Sant’Elia et l’expressionniste allemand Bruno Taut. En Union soviétique, après la Révolution de 1917, les constructivistes élaborent également des projets d’architecture industrielle, parfois utopiques, visant à créer des conditions de travail et de vie idéales pour les ouvriers. La grande majorité de ces projets se heurte cependant aux réalités et aux problèmes de la production industrielle.

5 L’ARCHITECTURE INDUSTRIELLE CONTEMPORAINE
Après la Seconde Guerre mondiale, l’industrie européenne dévastée doit entièrement être reconstruite. Jouant des conditions économiques difficiles, l’architecture industrielle connaît une ère nouvelle, avec le développement de la préfabrication parallèlement à l’introduction de nouveaux matériaux, à la fois légers et résistants. L’alliance de ces deux facteurs permet de réduire la durée de construction et favorise la mobilité des installations de production. La conséquence de cette vague de reconstruction est l’indéniable appauvrissement des formes. Cependant, dans le même temps, un regain pour l’architecture de prestige voit l’apparition d’édifices industriels luxueux, qui revêtent dès lors une fonction de représentation et de promotion de l’image de l’entreprise.
Aujourd’hui, de nombreuses structures obsolètes sont considérées comme d’importants monuments historiques et constituent les objets d’étude d’une nouvelle discipline : l’archéologie industrielle. Souvent de grandes installations sont ainsi restaurées et destinées à d’autres fonctions, culturelle ou commerciale (voire reconversion en logements de type loft). C’est notamment le cas pour la restructuration et la conversion de la gare d’Orsay en musée par l’architecte Gae Aulenti (1981-1986, Paris, France), celle de l’usine FIAT Il Lingotto par l’architecte Renzo Piano (1983-1993, Turin, Italie), ainsi que celle de la Bankside Power Station, importante centrale électrique londonienne des années 1950, réaménagée en musée par les architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron (Tate Modern inaugurée en 2000, Londres, Angleterre).
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